Le 22 décembre 2024, Donald Trump a déclaré ses intentions de stopper ce qu’il appelle le « délire transgenre » dès son premier jour en tant que président, le 20 janvier 2025. Dans une allocution prononcée à Phoenix, Arizona, devant un auditoire de jeunes conservateurs, Trump a confirmé qu’un de ses objectifs majeurs sera de reverser les avancées des droits de la communauté LGBT+.

Le futur président a annoncé qu’il signerait des décrets visant à interdire toute forme de transition médicale pour les mineurs et à exclure les personnes transgenres des forces armées américaines. Trump a également promis d’interdire leur présence au sein des écoles primaires, des collèges et des lycées, affirmant que « la politique officielle des États-Unis sera qu’il n’y a que deux genres, homme et femme. »

Ces remarques s’inscrivent dans une tendance plus large parmi certains élus républicains, qui s’efforcent d’imposer des restrictions aux droits des personnes transgenres à travers le pays. Les débats autour des droits des personnes transgenres, notamment en matière d’accès aux soins de santé et de participation sportive, sont de plus en plus enflammés dans un pays où la polarisation politique atteint son paroxysme.

Le contexte législatif est également marqué par des initiatives récentes dans des États contrôlés par les républicains, visant à restreindre l’accès à des services médicaux pour les adolescents souhaitant changer de genre. Par ailleurs, au Congrès, des représentants du parti républicain ont tenté de bloquer l’accès aux toilettes pour femmes à Sarah McBride, la première femme transgenre élue à la Chambre des représentants, soulignant ainsi la lutte en cours pour les droits des personnes transgenres dans toutes les sphères de la société.

La promesse de Trump d’adopter des mesures restrictives à l’égard de la communauté LGBT+ a déclenché une réaction immédiate de la part des groupes de défense des droits civiques, qui mettent en garde contre les conséquences potentielles d’une telle politique sur la vie des jeunes transgenres aux États-Unis. Ces organisations ont exprimé leurs craintes quant à la stigmatisation croissante et aux dangers de santé mentale auxquels ces jeunes pourraient être confrontés en raison de la marginalisation systématique.

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