La récente visite de Joe Biden en Angola marque une étape significative dans les relations entre les États-Unis et le continent africain. Pendant trois jours, le président américain a eu l’occasion de dialoguer avec son homologue angolais, João Lourenço, sur des sujets d’importance stratégique tels que les investissements dans les énergies renouvelables et les télécommunications.
Lors de son entretien au Palais Présidentiel, Biden a souligné l’engagement des États-Unis à renforcer leurs liens avec l’Angola, affirmant que ces discussions ouvriraient la voie à de nouvelles dynamiques économiques et commerciales. « On espère travailler ensemble pour attirer des investissements directs vers l’Angola et ouvrir des opportunités de commerce pour les investisseurs angolais aux États-Unis », a déclaré le président américain.
Biden, visiblement fier de cette première visite officielle d’un président américain en Angola, a également exprimé son intérêt pour le potentiel économique que représente l’Afrique. « Les États-Unis sont entièrement avec l’Afrique, et avec l’Angola. Mon administration a déjà investi plus de trois milliards de dollars en Angola. Le futur du monde est ici en Afrique », a-t-il ajouté lors de son discours au Musée National de l’Esclavage. Ce discours, centré sur la mémoire et la réconciliation, est devenu le point fort de sa visite.
Le lendemain, Joe Biden se dirigeait vers le terminal du port du Lobito, une infrastructure clé du corridor qui relie l’Atlantique à la République Démocratique du Congo. Ce corridor est crucial pour le transport de minerais et autres ressources naturelles, renforçant la position stratégique de l’Angola dans le commerce international.
Une dynamique de collaboration se profile à l’horizon, avec l’arrivée imminente de Félix Tshisekedi, le président de la République Démocratique du Congo. Leur rencontre pourrait sceller des accords importants pour le développement et l’exploitation des ressources naturelles régionales.
