Le Paris Saint-Germain aborde ce mardi la demi-finale aller de la Ligue des champions avec l’obligation de rassurer, tant sur le plan du jeu que des résultats. En face, Arsenal, dauphin de Manchester City en Premier League et tombeur du Real Madrid, attend de pied ferme un adversaire parisien en perte de vitesse.
Après un début d’année étincelant, la dynamique s’est ralentie côté PSG. Battu récemment par Aston Villa (3-2) puis Nice (3-1), le club de la capitale traverse un passage à vide préoccupant. Défense friable, milieu moins dominateur, et une attaque en quête de tranchant, à l’image d’Ousmane Dembélé, dont l’efficacité a chuté depuis début avril.
« L’état d’esprit est exceptionnel », a affirmé lundi Luis Enrique, agacé par les critiques en conférence de presse à l’Emirates Stadium. Le technicien espagnol, qui a mené le Barça au titre européen en 2015, rejette l’idée d’une crise : « L’équipe a beaucoup de confiance, parfois on est moins brillant, mais cela fait partie de la vie. »
Face à eux, les Parisiens trouveront un Arsenal en pleine forme, porté par les performances de Declan Rice et Bukayo Saka. Les Gunners, invaincus à domicile en Ligue des champions depuis deux saisons, ont écarté le Real Madrid au tour précédent avec autorité (3-0, 2-1).
L’un des enjeux majeurs pour Paris sera de relancer Dembélé, brillant dribbleur mais inefficace ces dernières semaines. Ses deux derniers buts remontent au 1er avril, contre Dunkerque. Son entraîneur attend plus de justesse dans ses choix offensifs pour retrouver l’impact qui faisait sa force en début d’année.
Le PSG n’a remporté qu’un seul de ses sept derniers matches à ce stade de la compétition. Luis Enrique et ses hommes savent qu’ils n’ont plus droit à l’erreur s’ils veulent retrouver la finale, cinq ans après celle perdue face au Bayern.